Pour les développeurs, Google+ a les moyens de rattraper Facebook
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Avec ses 900 millions d'utilisateurs, Facebook pourrait paraitre plus intéressant que Google+ en termes de force de frappe. Pour autant, les développeurs interrogés par IDC sont bien conscients que la valorisation de l'effet social du service de Google est potentiellement plus immédiate. Et ce même si 61% plébiscitent les qualités du graphe social de Facebook, contre 39% l'effet viral offert par Google.
Raison invoquée : "le graphe social de Facebook est moins bien intégré que les ressources proposées par Google". Le moteur propose un effet social capable de combiner ses différents services et plates-formes : Youtube, Gmail, Google Maps, Android, Android Market, Google Docs, et maintenant Google+. Ce que Facebook est, pour l'heure, incapable de proposer de façon aussi riche.

Pour les développeurs interrogés par IDC, la taille de la base installée de Facebook et l'intégration du site à de nombreuses offres tierces représentent les deux principaux avantages du graphe social du réseau de Mark Zuckerberg (avec respectivement 90% et 42% de réponses positives). Du côté de l'effet social de Google+, les développeurs sont également sensibles à la base installée de Google (65%), mais aussi aux possibilités d'intégration avec Android (46%).
Autre point clé : 45% des développeurs considèrent la facilité d'intégration des API Google parmi les principaux arguments en faveur de Google+. Du côté des motivations en faveur de Facebook et de son graphe social, ils sont 22% à invoquer cette facilité d'usage des interfaces de programmation.

Que manque-t-il aux développeurs pour tirer mieux parti des réseaux sociaux Web dans leurs applications ? 61% d'entre eux évoquent les outils et interfaces de programmation. Même si cet élément est jugé de meilleure qualité du côté de Google, force est de constater que, globalement, les développeurs considèrent les solutions et APIs mises à leur disposition par les réseaux sociaux comme insuffisantes.
Seconde faille posant problème, 51% des personnes interrogées par IDC affirment ne pas toujours disposer de suffisamment d'informations pour intégrer les réseaux sociaux à leurs applications.
